Denver: une deuxième place pas encore assurée !

Aucun match ce soir en NBA avant deux soirées de folies qui scelleront le classement avant les Playoffs. Avec ces deux derniers matchs, beaucoup de résultats auront encore de l’importance. Je profite donc de cette journée pour vous présenter les matchs majeurs à suivre mardi et mercredi soir !

Je vous ai déjà parler de la conférence Est, où l’on se sait toujours pas qui aura la chance de se qualifier pour les matchs de post season ! A l’ouest, nous connaissons les qualifiés depuis un petit moment mais le suspens se joue désormais pour savoir à quelle place vont terminer chacune des 8 huit équipes !

Derrière les Warriors, assurés d’être premier, une bataille se joue entre deux franchises qui n’ont pas réalisé les deux mêmes saisons. D’un côté Denver, qui a su rester constant cette saison, en talonnant toute la saison les Warriors. De l’autre, les Rockets qui ont su passer de la 14ème place, à la 3ème aujourd’hui.

Denver est assuré de ne pas terminer 4ème, grâce à leur deux matchs d’avance sur Portland et l’avantage de la série sur la saison régulière. Houston pourrait encore se faire dépasser car les Blazers ont également l’avantage sur la série de saison régulière. Une défaite des Rockets sur leur dernier match pendant que Portland remporte ses dernières rencontres et nous pouvons nous retrouver potentiellement avec un Houston-Golden State en demi-finales de conférence.

Mais c’est surtout la 2ème place qui va se jouer demain et mercredi soir. Pour le moment, Houston possède un match de joué en plus que Denver, ce qui les placent donc à 0.5 match de différence. Sauf que les deux équipes ont de grosses rencontres à jouer encore. Houston doit se déplacer chez le Thunder pour son dernier match, tandis que Denver ira à Utah et recevra les Wolves pour un remake de l’an passé.

Denver peut donc très bien perdre ses deux derniers matchs, comme Houston peut s’incliner chez le Thunder, dont nous reparlerons dans un autre article. Sauf dans ce cas, ce serait Houston qui monterait sur la deuxième marche du podium, en ayant l’avantage sur la série de saison régulière.

  • Pour que Houston termine deuxième il faut qu’ils gagnent leur dernier match et que Denver perdent seulement l’un de ces deux derniers matchs.
  • Pour que Denver soit deuxième, il faut soit que Houston perde contre OKC et qu’ils gagent au moins un match sur 2. Ou bien qu’ils gagnent leur 2 derniers matchs.

Attention pour Denver à ne craquer sur la fin de saison, car avoir l’avantage du terrain au deuxième tour, potentiellement contre les Rockets, peut être un sacré avantage. Portland peut également créer la surprise avec encore deux matchs à jouer (Lakers et Kings). Il faudra surveiller ces équipes également demain soir !

Soirée animée dans la course aux Playoffs (5/5): quelles conséquences au classement ?!

Avec ces 4 matchs comptant énormément pour chaque franchise, les répercutions sont nombreuses après cette soirée. Positive pour certaines, moins pour d’autres, je vous récapitule tout !

Commençons par un suspens qui n’en était plus réellement un, entre Indiana et Boston. Sans le tie-breaker et avec un match de retard, il aurait deux défaites de Boston, combinés à deux victoire de leur côté, pour les Pacers puissent prendre la 4ème place. Avec la défaite d’hier soir, il leur est désormais impossible de repasser devant Boston. Nous aurons donc un Boston-Indiana au premier tour Playoffs, avec l’avantage du terrain pour les Celtics.

Plus rien ne peut donc bouger pour les Celtics et les Pacers désormais qui devront donc se départager en 7 matchs !
Source: Google

En revanche, le suspens n’est pas terminé pour tout le monde en dessous ! Sur les 3 places restantes dans le top 8, deux ont été prises hier soir. La première par Brooklyn, une première depuis 2015-2016, la deuxième par Orlando, première également depuis 2012-2013. Avec le même bilan, les deux équipes restent au coude à coude pour cette fin de saison.

Pour ces deux équipes, impossible de sortir du top 8, mais pour Orlando, il y a encore une possibilité de passer à la 8ème place car c’est Detroit qui a le tie breaker. Brooklyn ne pourra en revanche passer que 7ème. Les Nets ont l’avantage sur les Pistons.

Mais il reste encore une place à prendre dans le top 8 et 3 trois équipes peuvent encore l’obtenir: Detroit, Charlotte et Miami. Pour ces trois équipes, ils restent encore un back-to-back à jouer. Pour Detroit ce sera Memphis et New York, deux potentielles victoires donc. Pour Charlotte, ce sera Cleveland et Orlando. Enfin pour Miami, ce sera Philadelphie et Brooklyn.

Tout est encore possible pour tout le monde sur les deux derniers matchs. Il ne faudra pas choke pour se qualifier !
Source: Google

Logiquement, Detroit par grand favoris pour obtenir la 8ème place. Mais une surprise peut toujours arrivée, surtout contre les Grizzlies ! Les Pistons venaient à perdre un match, alors seul Charlotte, en gagnant ses deux matchs, pourrait repasser devant les Pistons au classement. Detroit est donc maître de son destin dans cette situation.

Charlotte devra gagner ses deux matchs, en espérant que Detroit en perde également un. Pour Miami, le scénario est beaucoup plus compliqué. Un calendrier difficile et aucun avantage sur l’une des deux franchises, il leur faut donc espérer que les deux franchises devant eux perdent leur deux derniers matchs. On se demandait si Dwyane Wade jouerait son dernier match en Playoffs, et bien il est fort probable que non désormais.

Rien n’est encore jouer pour le moment. Chaque franchise a encore sa carte à jouer pour obtenir la dernière place. Le suspens sera maximal sur ces deux derniers matchs de saison régulière !!

Soirée animée dans la couse aux Playoffs (4/5): le Magic retourne en Playoffs pour la première fois depuis 2012 !

Dernier match concernant la course aux Playoffs de la nuit: Orlando-Boston. Pour Boston, en sachant qu’Indiana a perdu son match, laissant la 4ème place assurée aux Celtics, le dernier objectif possible était de rattraper les Sixers, à qui ils ne manquaient qu’une victoire pour assurer leur 3ème place. Pour Orlando, l’enjeu était beaucoup plus important: valider une première qualification en Playoffs depuis 2013 !

Contrairement aux autres matchs, celui-ci à commencer sur les chapeaux de roues en attaque. Une bonne réussite de la part d’Horford et Vucevic à l’intérieur, suivi par les shoots d’Irving et Fournier, nous promettait un très bon match.

Le Magic a su tenir le choc face à une équipe de Boston bien en place, grâce à un Nikola Vucevic adroit à trois points comme à l’intérieur. Il a d’ailleurs terminé le 1er quart avec 13 points. Le score de cette période reflétait parfaitement la physionomie du match: 27-27, deux équipes qui se tiennent.

Le second quart-temps s’est en revanche très mal passé pour le Magic, mené d’au moins 8 points pendant tout le second quart-temps à cause d’une bonne réussite à trois points des C’s. Vucevic n’a pas continué sur le rythme sur lequel il avait commencé le match et personne n’a pris la relève. L’écart s’est donc créé logiquement. Heureusement pour eux, ils ont su limiter la casse en ne concédant que 4 points de retard à la mi-temps.

Le 3ème quart-temps a sonné le réveil du Magic. Mené par un Evan Fournier qui a commencé à enchaîner les shoots du parking, le Magic a pu reprendre l’avantage au score et créer un écart en fin de 3ème de 5 points.

Après une excellente entame de 4ème, Orlando s’est mis dans la meilleure position possible pour remporter ce match: avantage +14 en 3 minutes de jeu. Après être pourtant revenu au score à deux minutes de la fin du match, Boston a craqué en fin de match, laissant filer le Magic. Score final: 116-108.

Qui dit donc victoire dit qualification en Playoffs pour Orlando, qui se retrouvent dans la même situation que Brooklyn. Avec encore un seul match à jouer, le Magic, au contraire de Brooklyn, peut encore être dépassé par Detroit. Il leur faudra donc s’imposer lors du dernier match pour peut-être prendre la 6ème place. Sauf que le problème se pose également pour Orlando: est-ce mieux d’affronter Philadelphie que Toronto ?

Pour Boston, rattraper Philadelphie et désormais impossible, se faire dépasser par Indiana également. Leur saison régulière est donc terminée, il leur faudra désormais bien préparer leur première série de Playoffs contre un adversaire qu’ils connaissent déjà !

Avec tous ces matchs et toutes ces modifications de position, il faut donc récapituler l’ensemble de la situation avant de jouer les derniers matchs mardi et mercredi soir !

Soirée animée dans la course aux Playoffs (3/5): Brooklyn réalise le back-to-back parfait !

Pour les Nets et les Pacers, le match n’avait pas le même enjeu. D’un côté, les Pacers voulaient gagner pour encore croire à une 4ème place, afin d’obtenir l’avantage du terrain au premier tour des Playoffs. De l’autre côté, les Nets voulaient enchaîner un deuxième gros succès pour valider leur place en Playoffs.

Sur le papier, le match opposait deux des équipes qui se ressemblent dans leurs styles: sans grandes stars, un très bon collectif et des systèmes de jeu parfaitement huilés. Ce qui nous disait le papier s’est révélé totalement cohérent avec ce que nous avons vu sur le terrain. Pour les coachs en herbe, ce match était le meilleur moyen de récupérer des systèmes à montrer à son équipe ! (Les coupes de Joe Harris sont juste à magnifiques !!). Cependant, on pouvait s’attendre à un coup de mou de Nets après un match hier soir contre Milwaukee.

Avec un duo Russell-Harris qui a très bien fonctionné sur ce début de match, Indiana s’est très vite retrouvé à courir derrière le score: 9-0 en 2 minutes de jeu. L’écart à vite été comblé mais les Nets avaient l’avantage dans le jeu. Tout se déroulait parfaitement pour eux, des shoots qui rentraient, un Joe Harris en feu à trois points et un banc toujours aussi efficace avec Caris LeVert, Jared Dudley et Spencer Dinwidie. Brooklyn est sorti logiquement en menant de ce premier quart-temps, 31-25.

Le deuxième quart-temps a été moins productifs en attaque en revanche. Les défenses se sont resserrées des deux côtés, pour nous proposer un basket équilibré entre l’attaque et la défense, un bonheur pour les puristes. Au passage, Joe Harris en profité pour caler 3 shoots de loin d’affilé dans le plus grand des calmes permettant aux Nets prendre 12 points d’avance, réduit à 8 points à la mi-temps.

Statistiques intéressantes sur ce match, les deux équipes étaient aux alentours des 24 trois points chacune avant la mi-temps. Au final, Brooklyn n’a pris que 12 tirs de loin de seconde période, contre moins de 10 pour Indiana. Exceptionnel quand on connaît la tendance de la NBA actuelle.

C’est donc sur un duel de coaching que le match s’est joué. Celui avec les meilleurs systèmes pour créer des paniers faciles remporterait le match. Face à tous les mouvements offensifs de Brooklyn, Indiana a très vite été dépassé dans le 4ème quart-temps. Un écart d’une dizaine de points s’est créé, qu’Indiana n’aura jamais su remonter. Victoire finale 108-96 pour la franchise New Yorkaise.

Ce résultat entraîne de nombreuses conséquences pour les deux équipes. Pour Indiana, peut importe le résultat de Boston, ils se retrouvaient assuré de finir 5ème et donc d’affronter Boston au premier tour, sans l’avantage du terrain.

Pour Brooklyn, les conséquences sont beaucoup plus heureuses ! Après trois années à rester dans les bas fonds de la ligue, la franchise retrouve les Playoffs. Leur place est assurée avec 2.5 matchs de différence sur les Hornets, 9ème. Il leur reste désormais un match à jouer pour essayer de terminer à la meilleure place pour la suite. Mais est-ce réellement mieux de jouer Philadelphie que Toronto ? Pas sur…

En tout cas, une chose est sûre: Brooklyn aura bien été la meilleure surprise de la saison. Espérons pour eux désormais qu’ils puissent nous réaliser la meilleure campagne de Playoffs possible !

Souce image:Brooklyn Nets/Twitter

Soirée animée dans la course aux Playoffs (2/5): Charlotte ne perd pas espoir contre les Pistons !

Pendant que le match entre Raptors et Heat se terminait, les joueurs des Hornets et des Pistons se trouvaient déjà sur le parquet pour s’échauffer. Avant que les deux équipes ne débutent ce match, tous les joueurs ont du être au courant de la victoire de Toronto. Donc, si Detroit venait à s’imposer, les 8 équipes de la conférence Est qualifiées en Playoffs auraient été connu. Dans l’autre cas, tout serait encore à jouer pour Detroit, Miami et Charlotte.

Sûrement à cause de l’heure de match plus habituelle que le match précédent, la rencontre n’a pas débuté sur un rythme lent. Certes ce n’était toujours pas de la haute intensité mais nous sentions déjà que le match allait être intéressant ! Blake Griffin avait également compris que ce match n’était pas à perdre et que chaque ballon comptait ! Malheureusement pour lui et les Pistons,il a du se rendre aux vestiaires après ce contact avec le sol à cause d’une douleur au genou.

En dominant lorsque Griffin était sur le terrain, Detroit s’est ensuite lâché face à un Kemba qui avait lui aussi compris l’enjeu du match ! En face, après la sortie de Griffin, c’est Ish Smith qui a pris les règnes des Pistons en inscrivant 6 points d’affilés à la fin du premier quart-temps, pour maintenir son équipe à flot sur un temps fort des Hornets. Avantage tout de même de trois points pour Kemba et sa team à la fin du premier quart-temps.

De retour sur le terrain au début du 2ème quart-temps, Blake Griffin a pu venir épauler un Ish Smith qui était bien mal entouré en son absence (qui aurait cru dire cette phrase un jour ?!). L’intensité s’est également accentué au fil du match, des deux côtés du terrain mais les Hornets ont montré rapidement leur supériorité en prenant un avantage de 13 points au cours du deuxième quart-temps, montant même jusqu’à 23 points.

Sur ce quart-temps, les Hornets ont montré leur supériorité dans le jeu, même si le 3ème quart-temps aurait pu les faire douter. Grâce à un long moment de faiblesse des Hornets et la continuité du bon match de Griffin et Smith, les Pistons ont réussi à revenir à 8 points de retard à l’entrée du 4ème quart-temps.

Le coup de chaud de Detroit ne s’est pas arrêté à la fin du 3ème QT, il s’est prolongé jusqu’ ce que l’écart ne soit plus que d’un point entre les deux équipes, forçant James Borrego à prendre un temps mort rapidement pour essayer d’éteindre l’incendie ! Serré pendant les 3/4 de cette dernière période, le match s’est décanté lorsque Detroit s’est pris deux trois consécutifs de Walker et Kaminsky, suivis d’un alley-oop entre Miles Bridges et Dwayne Bacon.

Après ce dunk, tout le monde le savait, le match était terminé, les Hornets allaient s’imposer ! Cette victoire arrive donc au meilleur moment pour Charlote qui était pourtant à deux de différence du top 8 avant ce match. Résultat après la rencontre, avec le tie-breaker sur Miami, Kemba&cie se retrouvent 9ème, à un match des Pistons, qui loupent l’occasion de sécuriser leur place en Playoffs.

Pour Detroit et Charlotte, il fallait donc que Brooklyn et Orlando s’inclinent pour ne pas se retrouver à se battre pour une seule place…

Soirée animée dans la course aux Playoffs (1/5): Miami s’incline chez les Raptors !

C’était le premier match des trois dont nous allons parlé aujourd’hui, Miami se déplaçait chez les Raptors. Déjà en retard sur le top 8, avec un match de retard sur le Magic, qui occupait la 8ème place au moment du match, la situation du Heat ne s’est pas améliorée avec cette défaite !

Sur cette fin de saison, Miami n’est pas la franchise avec le calendrier le plus facile par rapport à ses concurrents dans la course aux Playoffs. Pourtant, il leur faudra bien remporter ces derniers matchs pour espérer offrir une dernière série de Playoffs à leur légende Dwyane Wade.

Le premier de leur 3 derniers était donc un déplacement chez les Raptors. Première franchise inclues dans cette course à jouer de la soirée, ce match à donc du être observé par d’autres équipes bien évidemment. Une victoire leur aurait permis de mettre la pression ensuite au Magic, qui se déplaçait chez les Celtics, aux Nets, qui se déplaçaient chez les Pacers et accentuer la pression du match entre Pistons et Hornets.

Face à une équipe de Toronto qui est apparue dès le début du match dans un faux rythme, en sachant que peut importe le résultat pour eux, leur classement serait le même, le Heat n’a pas su imposer son jeu et s’est un peu fait mal mené par les Raptors. Heuresement pour eux, les Raptors n’ont pas mis de grosses accélération et le score leur était favorable à la fin du premier quart-temps (26-25).

Le deuxième quart-temps a conservé le même rythme de jeu qu’au premier, à une différence près que le Heat avait repris l’ascendant sur le jeu. Les Raptors semblaient éteint et Miami en a profité pour prendre un avantage de 13 points dans le milieu du quart-temps. Avantage de 7 points au retour des vestiaires pour le Heat qui n’était donc pas à l’abris d’un sursaut d’orgueil des Raptors.

C’est d’ailleurs ce qui s’est passé dans le second quart-temps. Une défense un peu plus sérieuse, avec des attaques moins incisives pour le Heat et les Toronto est revenu à une seul point à la fin du 3ème quart-temps. Bien-sûr, le match s’est continué sur ce même rythme lent mais qui semblait plaire aux deux équipes.

Tout allait donc se jouer dans le 4ème quart. Si vous étiez en train de vous endormir devant les highlights car le match était de bonne heure en France tout de même, vous deviez vous réveillez car l’intensité s’est accentuée des deux côtés. Une défense plus agressive chez les Raptors, des attaques en courant chez le Heat, le 4ème quart-temps devenait réellement intéressant. Les équipes se sont rendues coups pour coups avec Dwyane Wade aux commandes à Miami et un Kawhi qui commençait à sortir de son confort.

Avec une isolation de Dwyane Wade ratée, bien défendu par Pascal Siakam mais surtout un système de remise en jeu censé permettre à Flash d’obtenir le ballon qui n’aurait à aucun moment pu marcher, c’est donc James Johnson qui a du prendre le dernier shoot, dans le corner, collé à Marc Gasol, sans succès. Direction les prolongtions donc.

Grâce à un très bon Danny Green en attaque, avec 7 points marqués, et une énorme défense sur Dwyane Wade qui avait toutes les responsabilités en attaque, les Raptors ont fait la différence et se sont finalement imposés 117-109.

Une victoire sans grand intérêt pour les Raptors, hormis la confiance avant d’arriver en Playoffs, mais pour le Heat, cette défaite fait mal. Avec un seul match de retard au classement sur Orlando, Brooklyn et Detroit, le Heat se retrouvait donc avec 2 matchs de retard sur ces trois équipes. Jouant juste après ce match, Orlando et Brooklyn se savait donc plus serein à l’idée de perdre leur match.

Les Hornets avaient donc une occasion en or à saisir pour se replacer parfaitement au classement. Il leur fallait donc la saisir en remportant ce match impérativement, contre les Pistons ! (Suite dans l’article suivant !)

Source image: CBC.ca

Dossier: Quelle place les futurs « géants » ?

Une nouvelle fois, c’est article de Bleacher Report que je vous propose. Cet article me semble également intéressant pour une raison simple: découvrir la difficulté d’être grand dans le monde du basket et en dehors. Comme d’habitude, le lien de l’article est disponible juste ici. En espérant que cette traduction vous aura plu ! Bien évidement, c’est une traduction qui n’est aucunement modifié par moi-même .

Faire partie des plus grands hommes sur Terre a toujours été vécu comme un défi, tout en étant considéré comme un laisser passer pour le monde du basket. Aujourd’hui, cela ne semble plus être vraiment le cas comme Boban Marjanovic, Tacko Fall et tous les nouveaux 7 footers le découvre.

(Un 7 footers est une personne qui mesure plus de 2 mètres 13. Ce terme est à retenir car il sera utilisé plusieurs fois dans la suite de l’article.)

A l’automne 2017, avec de faire son entrée en 3ème, Travor Pearson a été voir son médecin. Le rendez-vous était comme la plus part du temps, une routine. Le docteur lui a testé sa pression sanguine, son rythme cardiaque et mesuré son souffle. Est ensuite venu le temps de le mesurer. Les instruments du médecin n’étant pas adaptés pour mesurer quelqu’un d’aussi grand, le docteur a donc du utiliser des méthodes plus rustiques. Il a placé Pearson contre un mur, fait une marque et pris la mesure avec un mètre, en deux fois. Résultat: Pearson mesure 2.18 mètres.

Comme un jeune de Caroline du Sud, il voulait d’abord jouer wide receiver (un poste au football américain). Or, si vous êtes capable de regarder le crâne d’un homme avant même d’avoir de la moustache, le basket-ball devient rapidement une part de votre vie. C’était son cas. Les médecins ont dit à Pearson qu’il pouvait atteindre les 2.26 mètres et éventuellement rejoindre la NBA, sans avoir pris un centimètre de plus, en devenant le 3ème plus grand joueur actif de la ligue. La question est cependant: à quoi ressemblera la ligue pour les 7 footers lorsqu’il deviendra professionnel.

Il y a quelques décennies, la NBA demandait une retour des grands, comme si ce besoin pouvait être combler par des productions à la chaîne de grands joueurs. Maintenant, leur chemin vers le monde du basketball professionnel semble se compliquer.

« Le jeu a changé. L’habitude passée était d’avoir trois pivots dans son effectif et au moins qui étaient des costauds. Il y avait besoin d’en avoir qui étaient capables de jouer contre des pivots comme Shaq. Mais tu peux en avoir qu’un seul. Là où il y avait 40 places avant, il n’y en a plus que 20. » déclaration d’un observateur NBA.

Shaq est parti et les pivots en NBA sont beaucoup moins physiques que lui. Plus besoin d’avoir donc énormément de gros pivots.
Source: BasketSession

Dans l’ère de l’accélération du jeu et de la création d’espace, on demande plutôt au pivot de rester près du cercle pour prendre des rebonds et mettre des lay-up. Mais ils doivent également être capable de prendre des shoots dans le périmètre et défendre sur des meneurs lors des switchs après un écran. Selon certaines statistiques, ils sont également plus efficace que jamais, mais leurs fonctions évoluent en fonction du changement vers le fast ball, qui est la conséquence du small ball.

« Avant, quand tu faisais plus de 2 mètres 10, tu avais un pouvoir sur le terrain. Maintenant, il te faut plus que du souffle. Tu dois être capable de montrer des qualités techniques ! » d’après un membre d’un front office NBA.

Pour avoir une meilleure impression du ressentie des « 7 footers », j’ai parlé avec trois très grands joueurs, qui jouent à des niveaux différents: Pearson, Tacko Fall, pivot d’une équipe lycéenne (UCF Knights), mesurant 2.28 mètres et Boban Marjanovic, le pivot des Sixers. Pour eux, s’adapter à une NBA changeante est le dernier combat d’une guerre qui dure depuis toujours pour se mettre en valeur malgré les défauts que provoquent cette taille !

Combien des 7.5 milliards de personnes que nous sommes sur Terre mesurent plus de 2.10 mètres ? C’est une question souvent posées, mais dont nous avons très rarement une réponses précise. Il n’y a pas de réelles données précises à ce sujet. Après tout, cette fascination du seuil des 84 pouces est totalement arbitraire.

Combien de 7 footers sont également américains ? Cette question pose également des problèmes. Le centre Disease Control collecte des données sur la taille des américains et avec cela, on peut vous dire si vous êtes plus qu’un 6’3″ ou plus. Dans ce cas, vous feriez parti des 5% des américains les plus grands. Si vous suivez la ligne statistiques, vous constaterez qu’ils sont moins de cent 7 footers, âgés de 20 à 40 ans aux USA en ce moment. Avec ces données de 2011, Sports Illustrated a publié la statistique suivante: quelqu’un qui mesure plus de 2 mètres 13 dans cette tranche d’âge, à 17% de chances de plus de jouer en NBA. Le contraste est flagrant avec les autres tailles: il n’y a que 0.07% de chances d’évoluer dans cette ligue pour les personnes si situant entre les 6’6″ et les 6’8″. Maisles chiffres ne représentent pas forcément la réalité.

Selon les données de Basketball Reference, seulement 73 joueurs placés comme des 7 footers ou lus grand sont entrés en NBA depuis 2008-2009. Pour la plus part de ces mesures, elles ont été réalisées avec les chaussures des joueurs. Si l’on considère alors que celles-ci rajoute un pouce (2.5 cm) à la mesure, alors il ne reste plus que 25 joueurs qui passent au-dessus de cette tranche. Dans ce groupe, il n’y que 4 américains: Roy Hibbert, Mitchell Robinson, Luke Kornet et Meyers Leonard. Durant la même période, selon les données d’ESPN sur la Dratf, 51 américains mesurant plus de 7’1″ jouaient dans la plus haute Division universitaire. Cependant, ils ont pour la plus part refuser de ce présenter à la Draft. Même si vous êtes un américain de plus de 2.13 mètres ayant joué au plus au niveau à l’université, vos chances de jouer des minutes en NBA sont inférieurs à 8%.

Agile et rapide, Robinson nous que l’on peut être grand et vif !
Source: Wkipédia

En résumé, il faut plus que la taille pour intégrer la NBA. En plus de cela, sur le chemin vers le basketball professionnel, plusieurs obstacles se dressent devant les 7 footers, n’ayant pas de lien avec le sport.

« Le monde se termine autour des 6’5″ (1.95 mètres). Tu ne peux pas trouver de place dans un avion, tu ne peux pas conduire certains types de voiture. Tu ne peux acheter acheter des vêtements que dans des magasins spécialisés dans les grands tailles. Tu ne peux pas utiliser les bureaux et les chaises. » Robert Bray, ancien consultant des Clippers.

Ajouté a cela, le problème est également le fait que ces tailles extrêmes surprennent très souvent. Le père de Pearson mesure 2 mètres 08, mais pour Fall, ses parents mesurent 1.72 mètres et 1.82 mètres. Les parents de Boban ? Lui même ne savait pas au début de l’interview. Il a appelé sa maman pour savoir: elle mesure 1.67 et son père 1.75 mètres.

« De base, je viens d’une autre planète, comme Superman de Krypton. Je ne montre pas mes pouvoirs car j’ai envie de jouer au basket ! » Boban.

Pour Pearson, grandir aux USA lui a permis de pouvoir subvenir à ses besoins basiques. Il a pu trouver des pantalons à sa taille, des chaussures de n’importe quelles tailles sur internet. Mais pour Boban qui vient d’un petit village de 3000 habitants en Serbie et Tacko Fall qui vient du Sénégal, ces recherches étaient plus qu’une lutte.

En tant qu’élève moyen, Tacko s’était acheté un kit de couture et a appris lui-même à recoudre les trous et déchirure d’un jean qui lui allait bien. Il a également appris à se faire des sandales avec des peaux d’animaux à sa taille.

Pour eux, voyager est également une difficulté. Lorsqu’il jouait en Europe, Boban avait une stratégie pour échanger son siège d’avion avec un qui soit côté couloir si son équipe ne lui en avait pas réservé un. Il s’installait dans un siège côté couloir et s’installait de la façon la plus déformée qu’il pouvait. Lorsque quelqu’un lui signalait que c’était son siège, il demandait donc s’il était possible d’échanger de siège. « Ils acceptaient de me donner leur siège 80% du temps » dit Boban.

Tacko n’a lui jamais essayé de s’asseoir dans un siège économique.  » C’est totalement impossible pour moi. » dit-il. Il est également la seule personne des Knights, son équipe universitaire, qui préfère quand son équipe ne lui donne pas de privilège car les sièges côté couloir dans les vols commerciaux sont les plus confortables pour lui.

Mais la plus grande lutte pour eux n’est pas matérielle. Elle est plutôt émotionnelle. Tu ne peux pas aller à l’épicerie sans être observé par les autres. Tu ne peux pas aller dans des centres commerciaux sans être arrêter constamment pour que l’on te demande si tu fais du basket. Tu ne peux pas sortir sans être pris en photo par des étrangers , sans leurs avoir donner ta permission.

C’est toujours surprenant de voir quelqu’un d’aussi grand, mais pour lui, ce n’est pas forcément agréable d’être observé constamment !
Source: Sammie Litten

« Je ne veux vraiment pas être juste vu comme une attraction. Je suis quelqu’un de normal. Je suis quelqu’un d’assez intelligent, je suis plus que quelqu’un de grande taille. Je suis un humain comme vous. » dit Tacko.

Quelques mois après que Boban ait fait ses débuts en NBA, les fans des Spurs lui ont fait l’honneur de chanter « M-V-P » (chant auquel Giannis ou Harden ont le droit en ce moment) lorsqu’il était sur la ligne des lancers francs, après un blow out des Suns. Après le match, Popovich a déclaré aux fans de ne pas le prendre pour quelque chose d’étrange. Mais Marjanovic a appris au fil du temps que le meilleur moyen de gérer cette attention était de l’accepter. Il n’aime pas lorsque les gens insistent pour prendre des photos ou toucher ses mains mais il apprécie plutôt lorsque les gens s’arrêtent pour prendre des photos avec lui et pas seulement avec ses mains. Il a également choisi de prendre les chants comme de l’affection et pas de la moquerie. Il a joué 4 saisons en NBA, pour 4 équipes différentes, et il a remarqué que les fans de chaque franchises l’aimaient plus que ceux de la franchise précédente.

« Je suis honnête. » dit-il. « J’ai toujours été un favoris des fans. Tout le monde veut me taper dans la main. Les gens doivent m’aimer 5 fois plus. J’ai rencontré mes amis de cette manière. Je pense que j’ai checker plus de main dans ma vie que n’importe qui d’autres. »

Pearson aussi aime l’attention mais certainement plus parce que cela vient de commencer. Lorsqu’il va dans un fast-food près de chez lui, les caissiers le regarde avant de prendre sa commande et lui demande où ils peuvent le voir jouer au bakset. En moins de 30 minutes dans ce restaurant, trois personnes différentes ont également essayé de le prendre en photo.

« C’est comme si j’étais quelqu’un de célèbre et jeune. Je pense que cela me prépare pour quand je serais réellement connu, pour le moment où je serais en NBA » déclare Pearson.

Lorsqu’il commençait à jouer au basket, Boban Marjanovic s’est inspiré du jeu des légendes au pote de pivot: Arvydas Sabonis et Hakeem Olajuwon. A San Antonio, il a pu s’entraîner avec Tim Duncan. De leur part, il n’a pas pris que la technique, il a aussi compris qu’il pouvait le cours du jeu.

Un mouvement légendaire que les grands pourraient utiliser pour contrôler l’intérieur !

« Vous dites que le basket a réellement changé mais il n’a pas changé d’aucunes façon, le but est toujours le même: mettre le ballon dans l’anneau. Et ça ne changera jamais. Maintenant, vous le faites juste de différentes façons. Pour moi, la façon la plus simple est le lay-up parce que je suis grand. Tu peux toujours louper des trois points, mais des lay-ups ? Peut-être un sur 100. C’est pourquoi les pivots existent. C’est notre job de protéger la raquette, c’est notre boulot de prendre les rebonds aussi. C’est à nous d’obtenir les points faciles. » Boban

Parmis les joueurs qui ont joué au 1000 minutes en NBA, Marjanovic est le quatrième joueur le plus efficace en termes de points par minutes. La saison dernière, il était deuxième en termes de points par touche de balles et cette saison, si temps de jeu était de 48 minutes, son pourcentage de victoire serait le 13ème de la ligue.

D’après un membre d’un front office NBA: « Jusqu’à maintenant, il possède un impact majeur sur les minutes qu’ils jouent, mais le problème est qu’il ne joue que quelques minutes. Il est un spécialiste de l’intérieur plus qu’une star. Dans l’ère moderne, ce n’est pas là où les géants sont seulement utilisés ? Si. »

Selon certaines études, sur les dernières années, en Playoffs, les pivots 7 footers ont vu vu la plus part du temps leur temps de jeu diminué par rapport à ce qu’ils jouaient en saison régulière. Dans les années 90-2000, c’était l’opposé qui était vrai.

« J’appelle cela l’effet Steph » déclare un observateur. « Nous sommes vraiment en train d’assister à la fin des gros pivots de la vieille école à cause du small ball. Ce n’est plus assez d’être grand et physique, tu dois être capable de bouger, de courir. Ta rapidité latérale est également très importante, tu dois être rapide, rapide et encore plus rapide.« 

La tendance n’est cependant pas totalement focalisé sur le small ball. Des jeunes prometteurs comme Tacko Fall ont encore leurs chances. Lorsqu’il est arrivé au USA, Fall a construit son jeu autour de vidéo du même types de modèles que Boban: Olajuwon, Kareem Abdul-Jabbar et Dwight Howard. Mais il y a deux ans, lorsqu’il a voulu rentrer en NBA, il a surtout entendu de la part des scouts qu’il devait réinventer son style de jeu.

« Ils le disaient que la vitesse du jeu avait changée et ils se demandaient si je pouvais avoir une utilité avec ce changement. »

Il s’est donc retiré de la Draft et est retourné à UCF pour finir son parcours et prouver qu’il possède sa place en NBA. Mais les observateurs restent toujours sceptiques à son sujet.

Testé par plusieurs franchises, il y a 2 ans, le pivot n’avait pas su convaincre !
Source: Orlando Sentinel

« Est-ce qu’un joueur comme Tacko Fall, il y a 20 ans, aurait été un premier tour de Draft ? Probablement. Sera-t-il drafté cette année ? Probablement pas. Nous sommes dans une ère où être seulement grand ne suffit pas. » d’après le manager.

Désormais, Tacko passe plus de temps à étudier les 7 footers qui peuvent combiner des capacités défensives, qui savent dribbler et shooter à trois points. Pour la partie défensive, il regarde Rudy Gobert, l’un des meilleurs protecteurs d’arceaux de la ligue. Pour l’attaque, il regarde énormément Joël Embiid, un pivot qui préfère évoluer dans la raquette mais qui a très vite compris l’importance de savoir shooter à trois points pour favoriser la création d’espace pour son équipe. Dans les faits, Fall regarde les 76ers plus que n’importe quelles autre équipes depuis l’arrivée de Boban, en février.

Pour Boban, il était (au moment de l’écriture de l’article originale) trop tôt pour tirer des conclusions de son rendement à Philadelphie. Mais les résultats était très prometteurs. Il établissait son meilleur temps de jeu, sa plus grosse moyenne de points et son meilleur pourcentage au shoot de sa carrière en 7 matchs.

« Peut-être qu’une autre époque aurait été meilleure pour que je puisse jouer. Seulement, je ne vis pas à cette époque, je vis maintenant. Les coachs prennent les décisions mais lorsque j’entre sur le terrain, je me dis que c’est mon moment. Je fais en sorte d’être le meilleur possible à chaque fois ! » déclara Boban.

Si dans quelques années, le temps de Pearson en NBA arrive, ce ne sera pas grâce à ses observations de Boban et Tacko. En effet, les joueurs préférés de Pearson ne sont pas des pivots.

« J’aime plus les meneurs que les pivots pour être honnête. J’aimerai vraiment jouer comme James Harden et Kyrie Irving. » Pearson.

Voir un joueur de la taille de Tacko Fall avoir un handle pareil serait impressionnant !

Avec seulement une minute à jouer dans le match Sixers-Pelicans, le 25 février, Marjanovic a subit ce qui ressemble à une première blessure de « vieillesse ». Lors d’un cafouillage où il essayait de récupérer une passe déviée, le pivot des Pels, Cheik Diallo est tombé sur le genou droit de Boban. Il a eu besoin d’aide pour sortir du terrain. Heuresement pour lui, il s’en est sorti avec une légère entorse du genou et un bleu.

Cette blessure nous a rappelé que les plus grands joueurs s’exposaient à des risques également pour leur santé. Fall a également manqué la moitié de la saison pour se remettre d’une déchirure d’un ligament au niveau de l’humérus. Pour lui, cette blessure viendrait du fait des coups répétés qu’il subit de la part des défenseurs plus petits aux épaules et aux coudes.

« Je prend toujours des coups » souligne Fall. « Une fois, j’ai entendu un adversaire ou un coach dire quelque chose comme ‘Tape lui dans les genoux’. C’est la seule chose que j’ai réellement sous ma peau. » selon Tacko Fall.

La liste des 7 footers qui ont du arrêter leur carrière à cause de blessures est longue. Mais que se passe-t-il pour eux après le basket ? Larry Bird a dit une fois qu’il espérait mourir jeune à cause de sa taille. Le vieillissement peut être brutal pour les plus grands et forts.

« Être grand n’est pas le vrai problème en soi. C’est être grand et « gros » qui l’est. « L’usure » physique qu’ils subissent pendant leur carrière peut les mener jusqu’à une immobilité. Quand tu ne peux pas très bien te déplacer mais que tu continues de manger comme tu en avais l’habitude lorsque tu jouais, tu deviens plus gros. C’est un cercle vicieux, comme quand ils jouent: les bigs mens tombent plus vite et se font plus mal. » Larry Bird

Les statistiques montrent que les hommes commencent à se tasser vers l’âge de 30 ans. Elles montrent également que plus vous êtes grands, plus le risque de cancer est élevé mais un risque moins important de maladie cardiaque.

« En soir, être grand ne signe pas votre arrêt de mort. Hormis le fait de se cogner souvent la tête au plafond ou être trop grand pour vous accrocher le pommeau douche sans se laver que les orteils, je pense que les grands peuvent vivre une vie tout à fait normale. » Travis Maak, médecin pour le Jazz.

Pearson, qui a juste commencé à jouer au basket il y a quelques années, a, malheureusement, déjà été touché par des problèmes de santé. Deux jours après la blessure de Boban, Pearson a subit une opération qui avait pour but d’ouvrir une valve de son cœur, qui était trop petite. Lorsqu’il a entendu pour la première fois le diagnostique, il a tout de suite pensé à la mort. Mais lorsqu’il a effectué des recherches, il s’est rendu compte que c’était commun pour les athlètes et que cela était de la prévention afin qu’ils puissent continuer sa carrière de basketteur. Il a également vu cela comme un moyen d’avoir plus de choses en communs avec ses idoles NBA que ses amis à l’école.

L’opération s’est bien passée et Trevor est retourné chez lui le lendemain. Avant que le soleil ne se couche, il est retourné s’entraîner pour avoir la carrière NBA dont il rêve. Il est allé au terrain près de chez lui et a passé une heure à prendre des trois points.

Tout n’est donc pas évident et simple dans la vie d’un « géant » en NBA. Les joueurs subissent beaucoup plus de contraintes que l’on ne le pense et ce n’est pas toujours facile de vivre avec cela. Malgré ce que certains pensent, leur vie n’est pas forcément la même que la notre, dans tous les domaines. Comment font par exemple les plus grands qui n’ont pas la chance de jouer au basket ?

Brooklyn est quasiment assuré d’être en Playoffs: une victoire chez les Bucks qui fait du bien !

Triste soirée hier soir, avec seulement deux matchs au programme. Les Sixers se sont facilement débarrassés des Bulls mais les Nets se déplaçaient chez la meilleure franchise de la ligue, en espérant créer la surprise ! En regardant le match, ce n’est pas une surprise que Brooklyn, bien au contraire !

Après s’être défoulé à Brooklyn il y a moins d’une semaine, Giannis a logiquement été mis au repos car les Bucks sont désormais assurés du meilleur bilan de la ligue !
Source: Express&Star

Brooklyn s’est imposé en patron dans le Wisconsin ! Les Bucks, qui avaient décidé quelques heures avant le match de reposer Giannis, ont très rapidement été dépassé par les événements. Les Nets ont très rapidement pris l’avantage avec un D’Angelo Russel en réussite totale dans tout ce qu’il faisait. Jarett Allen, sur le faible temps de jeu qu’on lui a offert, a également été très utile, avec ses coupes dans la raquette, créant de nombreux espaces pour lui et ses coéquipiers. Face à un pivot peu mobile comme Brook Lopez en défense, l’intérieur s’est régalé.

Avec le petit poster qui va bien, Lopez aura eu du mal à défendre sur Jarett Allen. Heureusement pour lui qu’il n’a pas jouer plus longtemps !
Source: Sky Sports

Avantage 34-26 à la fin du premier quart-temps pour les Nets. Bledsoe et Middleton, en meneurs d’hommes, ont su maintenir leur équipe à flot sur ce second quart-temps, faisant revenir leur équipe à un seul petit point de retard à la mi-temps, avec deux trois points de Bledsoe et Brown, avant un and-one d’Ersan Ilyasova. Cependant, il fallait que les autres titulaires comme DJ Wilson ou Brook Lopez se montre plus incisif en sconde période pour espérer remporter la rencontre.

En seconde période, Brooklyn a pu compter sur son banc, plus efficace et plus intéressant, sur ce match, que celui des Bucks. Caris LeVert avait bien commencé son match avec 14 points et l’a continué en second période. Avec de bonnes entrées dans la raquette, une excellente réussite à trois points (4/5) et de bonnes passes décisives (6), il a été le leader de sa franchise en seconde période. D’Angelo ne s’est pas montré aussi important qu’en première mi-temps sur la deuxième moitié du match mais a su se remettre en marche en fin de match.

En manque de réussite sur l’ensemble du match, Kurucs et Joe Harris ont sur rentrer leur shoots dans les moments importants, pour conserver des écarts après les runs des Bucks. Car le match peut se résumer très rapidement: avantage Brooklyn de 10 points, Milwaukee recolle au score.

Cette victoire arrive au meilleur moment pour eux. 7ème hier soir, avec une victoire de moins que leMagic, Brooklyn est maintenant 6ème et à 80% de chances d’être qualifié en Playoffs. Avec le Heat qui se trouve à un match de différence et trois gros matchs encore à jouer ( Toronto, Philly et Brooklyn) et remontée dans le top 8 qui dépendra avant tout du résultats des autres franchises, peu probable de voir les Nets sortir du top 8. Seul bémol pour les Nets, en cas de défaite contre le Heat et en n’ayant donc pas le tie breaker, les Nets pourraient être sorti du top 8. Il leur faudra donc impérativement s’imposés mercredi soir !

Le plus gros est désormais fait pour Brooklyn. Avec leur destin entre leurs mains, ils ne pourront s’en vouloir qu’à eux même si leur place dans le top 8 leur échappe. Ils leur faudra jouer les Pacers ce soir, un back-to-back compliqué mais pas impossible à gagner. Leur qualification serait tout de même parfaitement méritée après l’excellente saison qu’ils nous ont proposé !

Source Image: HoopsHype

Boston s’assure quasiment la 4ème place: les Sixers en ligne de mire !

La bataille entre Pacers et Celtics est une des tensions qui nous tient en haleine sur cette fin de saison ! Avec le même bilan pour les deux équipes, après un avant dernier Boston-Indiana qui a permis aux Celtics de prendre la 4ème place, avec le tie breaker, la course était lancée et il ne fallait pas craquer jusqu’à hier soir !

C’était l’un des matchs de la soirée, que beaucoup de monde a également attendu: bien évidemment, Indiana-Boston. Ce match avait comme enjeu la 4ème place et donc l’avantage du terrain au premier tour de Playoffs. Défaite interdite pour les deux équipes et un avantage psychologique à prendre avant de se retrouver dans une petite semaine.

Pourtant, nous n’aurons pas eu à attendre longtemps avant de voir que le match ne serrait pas aussi tendu que nous l’attendions. En ayant perdu le premier quart-temps, les Celtics se sont immédiatement repris dans le 2ème. 34-20 (dans le 2ème QT) avant de rentrer aux vestiaires avec 11 points d’avance. Les joueurs de Brad Stevens n’ont ensuite pas craqué terminer proprement le match avec 20 points d’écarts, 117-97.

Cette victoire montre que Boston ne craque plus dans les matchs importants. Le collectif a du régler ses problèmes internes car tout semble se dérouler pour le mieux actuellement, même si le niveau de jeu n’est pas encore celui que tout le monde attendait en début de saison. Cela arrive tout de même au meilleur moment pour les C’s qui ont tout de même déclaré tout au long de la saison, surtout Kyrie, que personne ne pouvait les battre sur une série de Playoffs.

En tout cas, cela devrait mieux commencer avec l’avantage du terrain, contre des Pacers qui risquent d’être très lourds à jouer. Avoir le TD Garden avec soit est toujours un avantage, surtout s’il y a Game 7.

Mais qui nous dit que les Celtics joueront forcément les Pacers au premier tour ? En effet, les Sixers n’ont que 1.5 match de différence avec eux et un match de moins. Avec leur 3 défaites consécutives, contre les Hawks, Bucks et Mavs, les Sixers ne sont pas dans une bonne dynamique. Ils se déplacent ce soir chez les Bulls, où ils ont déjà été surpris cette saison (cc Zach LaVine). Malgré son absence et un effectif largement diminué sur cette fin saison à Chicago, les Sixers pourraient très bien se faire surprendre une nouvelle fois.

En perdant ce match, Philly n’aurait plus qu’un match d’avance sur Boston. Une autre défaite, en plus de celle éventuelle de ce soir, pendant que Boston gagnerait son match, et sans le tie breaker, les Sixers pourraient se retrouver 4ème. Cependant, ce scénario semble peu probable et ce serait incroyable qu’avec leur effectif, les Sixers soient capable d’une telle performance ! Les Celtics peuvent tout de même y croire, rien n’est impossible !

C’est en tout cas une victoire très importante pour les Celtics qui s’assurent quasiment la 4ème place de la conférence Est. Ils leur faudraient perdre leur 2 prochains matchs et que les Pacers gagnent dans le même temps pour être 5ème. Peu probable…. A Brad Stevens désormais de préparer ses joueurs à assumer leur propos de toute la saison en Playoffs !

Source Image: L’Equipe

Giannis nous sort encore un match incroyable contre les Sixers: de quoi bien terminer la régulière !

Seulement 3 matchs hier soir, dont un que nous attendions particulièrement. Je arle bien évidemment de Philadelphie-Milwaukee. Lors du dernier match, les deux équipes nous avait proposé un match plein de suspens et déjà une grosser performance statistiques de Giannis et Embiid. Avec des Sixers en quête de victoires pour se relancer et valider leur 3ème place, les Bucks ne se déplaçaient pas en terre conquise !

Battus de justesse lors du dernier match, les Bucks avaient donc à cœur de se reprendre, Giannis plus que n’importe qui, après avoir pourtant marqué 52 points. Avec également la volonté d’affirmer son niveau de MVP cette saison, le grec s’est mis à jouer à son plus haut niveau. Opposé à Joël Embiid pendant une très grande partie du match, le pivot de Philly n’aura pu que limiter les dégâts d’un Freak en mode Beast !

Malgré de bonnes séquences sur lui, Embiid n’a pas pu empêcher le franchise player des Bucks de noircir salement la feuille de stats. Petit rappel:

  • 45 points
  • 13 rebonds
  • 6 passes
  • 5 contres
  • 13/22 au shoot
  • 3/7 à trois points
  • 16/21 aux lancers
  • 0 ballons perdus

A titre de comparaison, le dernier joueur a avoir posé une ligne de stats en au moins 45/10/5 sans aucun ballon perdu est Michael Jordan.

La couleur a été annoncé dès le début du match: des pénétrations dans la raquette et un Tobias Harris obligé de faire faute à chaque entrées pour éviter de ne se faire poster. Cette solution s’est révélée très peu efficace avec une excellente réussite du Freak aux lancers. Cela a également permis de sortir vainqueur du premier quart-temps et d’installer un énorme doute dans la tête des Sixers: comment faire pour le stopper ?

Brett Brown, sachant que Ben Simmons ne résiste pas aux charges au poste de l’ailier, a du mettre Joël Embiid sur sa tronche en défense. Cependant problème: le pivot est plus lent et donc obligé de défendre plus loin de lui pour éviter de se faire dépasser lors de ces tentatives d’entrée dans la raquette. Giannis a bien évidemment su en profiter. Souvent laissé ouvert donc, le joueur n’est pas fait demander pour prendre des shoots à mi-distance ou à trois points. Avec une réussite pareil, difficile de mieux défendre sur un joueur de son niveau.

Avec une excellente défense également tout au long du match, surtout en aide avec Brook Lopez, censé défendre sur Joël Embiid, il a montré qu’il était indispensable à son équipe des deux côtés du terrain. Sur l’ensemble de ses 5 contres, 4 de ceux-ci ont été mis sur le pivot camerounais.

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LE CONTRE DE GIANNIS SUR EMBIID 🚫✋🔥

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En ayant pourtant été mené une bonne partie du match, Antetokounmpo n’a jamais baissé les bras, sachant que tout était encore possible à chaque instants du match. En motivant ses coéquipiers et en leur distribuant de merveilleuses passes, les Bucks se sont finalement imposés 128-122.

En plus de la victoire, Giannis a permis à son équipe de valider officiellement leur première place de la conférence Est, mais en plus de cela, le meilleur bilan de la ligue cette saison. Soirée parfaite donc pour Milwaukee qui a pu également se rassurer contre un potentiel adversaire en finale de conférence avant d’entrer en Playoffs.

Avec une performance de ce calibre, sur un gros défenseur, le Freak s’assurer une nouvelle fois de s’attirer la grâce du jury pour le trophée de MVP. Toutes les lignes statistiques sont signées, son équipe est la meilleure de la ligue en terme de bilan et il a bien montré que personne ne semblait encore capable de pouvoir l’arrêter. Tous les arguments sont pour moi en sa faveur pour ce trophée, encore plus avec son match !